Démolition et reconstruction de la gare de Compiègne

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Chaque jour, plus de 10 000 usagers franchissent le seuil de la gare de Compiègne, montent dans un des 10 trains à l’heure qui irriguent le Compiégnois, bénéficient de la trentaine de lignes de bus et de cars connectés à la gare.

C’est la septième de notre Région, et sa fréquentation connaîtra dans les années à venir une hausse considérable avec l’arrivée du barreau Roissy-Picardie pour lequel la Région Hauts-de-France s’est également fortement mobilisée.

Mise en service en 1850, reconstruit en 1937, ce bâtiment voyageurs a subi, au cours du temps, de nombreuses modifications et il ne répond clairement pas aux critères attendus de qualité de service pour les usagers, de qualité environnementale, de capacité d’accueil.
Il était donc indispensable d’agir, tant pour la sécurité des usagers que pour leur garantir des conditions de trajet optimales.

Nous avons donc fait un choix ambitieux : déconstruire ce bâtiment abimé et sans âme, véritable passoire thermique, pour construire une nouvelle gare de notre temps, qui s’intégrera parfaitement dans le vaste projet de rénovation de l’ensemble du quartier gare conduit par le maire de Compiègne Philippe Marini.

La première étape de ce projet consiste donc à engager les études pour définir les besoins. La Région démontre son engagement pour ce projet en mobilisant par cette délibération 112 500 €, soit 75 % du montant total, pour le financement des études préliminaires de démolition et reconstruction complète de la gare. Ces études se termineront fin 2021.

Nous veillerons particulièrement à ce que les aménagements soient compatibles avec la création d’une passerelle desservant les quais et les deux rives du faisceau de voie et qu’ils s’intègrent aux futurs aménagements de l’ambitieux projet de quartier de gare porté par Compiègne et son agglomération.

Il y a eu trois générations de gares dans l’histoire ferroviaire : les gares pionnières qui se voulaient somptueuses, portes d’entrées de nos villes (Lille Flandres par exemple), les gares tubes des années 60-80 se résumant à une fonction organique de transit de flux voyageurs (Paris Montparnasse avant sa rénovation, TGV Haute Picardie…) et la génération qui va voir naitre la nouvelle gare de Compiègne : des gares humaines, sures, lieux de vie et de services.

Je remercie l’ensemble de la majorité régionale d’avoir voté pour cet investissement important qui confirme notre volonté constante depuis le début du mandat d’investir pour nos gares afin de les pérenniser et de les préparer aux besoins futurs des voyageurs.

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